Une approche originale et pragmatique qui vise à initier localement une démarche de gestion concertée de préservation, de restauration, et de mise en valeur du territoire.
La politique des Grands Sites fait partie intégrante de la politique de protection des monuments naturels et des sites instaurée par les lois de 1906 et 1930. Elle est née en 1976 avec comme objectif de proposer une réponse opérationnelle pour un accueil de qualité des visiteurs dans les sites classés, renommés et très fréquentés, subissant de fortes pressions dues à l’accroissement du tourisme, à la déprise agricole et à l’extension de l’urbanisation.
Une Opération Grand Site (OGS) qui précède l'obtention éventuelle du label "Grand Site de France" s'appuie sur un partenariat majeur entre l'Etat et les collectivités territoriales pour protéger et mettre en oeuvre une stratégie et des actions concrètes de protection des sites classés.
En 30 ans, plus d'une trentaine « d'Opération Grand site » ont vu le jour.
Un Grand Site est un territoire remarquable pour ses qualités paysagères naturelles et culturelles, dont la dimension nationale est reconnue par un classement au titre de la protection des monuments naturels et des sites, qui accueille un large public et est engagé dans une démarche partenariale de gestion durable et concerté.
Le label Grand site de France est un second outil derrière l’OGS, pour mettre en œuvre la politique des Grands Sites. Il a été créé par l’État pour garantir l’excellence de la gestion des sites classés de grande notoriété et de forte fréquentation.
Depuis la loi Grenelle II, ce label a une portée législative – L. 341-15-1 du CE
Le Label répond à 3 conditions :
1. État des lieux
Cette partie du diagnostic propose une méthode de lecture et d’analyse du paysage qui vient compléter les approches sensibles et géologiques précédemment développées et permet de poser les bases pour la définition du projet OGS, notamment en matière de :
2. Pratique et flux dans les sites
Dans un contexte de forte affluence et de file d'attente pour les visiteurs, la gestion des flux est un point essentiel.
Cette partie du diagnostic expose les contraintes et la configuration des lieux touristiques ocriers majeurs, et plus confidentiels afin de :
3. Un territoire vécu
La dernière partie du diagnostic évoque la relation entre les habitants qui peuvent subir plusieurs contraintes (sur fréquentation touristique, problèmes de transport, accès restreints aux services…) et le service public qui tente de mener une politique attentive et concertée pour organiser le territoire tout en maîtrisant le développement.